Nous pouvons être davantage stressés à l’idée de matérialiser enfin notre réussite. J’observe toujours les personnes dans leurs changements énergétiques au fil des accompagnements. Ce que je perçois, en général, est une carapace énergétique qui bloque l’accès à l’abondance. Après avoir écouté les difficultés qu’elles souhaitaient travailler pendant les séances, j’ai posé cette question :
“De quoi aurais-tu peur si tu n’avais plus de problème”? Pour chacune d’entre-elles, silence pour réponse. Silence qui en dit long…
J’ai continué :
“Qui pourrais-tu trahir si tu étais pleinement accompli?”, “Aurais-tu la sensation de perdre l’amour de certaines personnes si tu n’étais plus dans le rôle de l’insuffisant ? “Aurais-tu la sensation de provoquer des amis en souffrance?”
D’entrer dans une compétition ? De rabaisser l’autre, à travers ta réussite ?
Pour finalement poser celle-ci :
Peux-tu percevoir la dépendance de l’indifférence, du rejet et de l’abandon ?
L’autonomie émotionnelle, mentale et matérielle est la promesse de devenir sa propre référence, son propre pilier. Quand les peurs sont trop actives, la conséquence dangereuse de cette autonomie est l’infidélité à l’entourage et donc potentiellement, le rejet de leur amour.
La peur de perdre pied dans l’égo, la peur de perdre la connexion à l’authenticité, au cœur, la peur d’attirer la jalousie, la destruction, la peur de la chute… Toutes ces peurs émergent des mémoires causales (vies antérieures) qui réclament leur déprogrammation.
Nourrir ses carences semble confortable pour trouver du soutien auprès de l’extérieur. C’est là où la dépendance aux cicatrices entre en jeu. Ce qui m’intéresse dans les accompagnements, c’est d’aller chercher la dynamique causale qui crée des blocages et en général, les personnes se créent elles-mêmes ces blocages perpétuellement pour se sécuriser.
Vous pouvez le percevoir chez les personnes qui se plaignent souvent, vous répètent leur rôle de victime dans leurs souffrances. Ce sont des personnes qui ont besoin d’associer leur identité existentielle à leurs problèmes vécus. “Si mes cicatrices disparaissaient, quel serait le sens de mon existence?” Je n’ai jamais eu de compliments dans mon enfance, lorsque je raconte mes souffrances, j’ai enfin la reconnaissance extérieure. Je ressens le courage, qui me revient de droit, l’assurance que je suis une bonne personne… J’ai tout intérêt à nourrir mes plaintes pour continuer à ressentir l’amour des autres.
La dépendance aux cicatrices est étroitement liée à la dépendance affective aux autres. Il est dans l’intérêt de la personne de sortir de cette spirale plaintive pour accéder à l’autonomie de sa propore valorisation.
Tu n’as pas à créer ta réussite, tu as juste à accepter de la vivre. La créer signifierait qu’elle n’existe pas encore. Elle est pourtant déjà présente, attendant patiemment ton signal!
AIE LE COURAGE D’ACCEPTER LA MISSION QUI EST LA TIENNE.